En travail #12. Simplifier

Simplifier la forme.

On était enfermés dans quelque chose, dans un fil dramaturgique.

Il faut expliquer, simplifier.

On suit une trajectoire qui n’est pas une trajectoire dramaturgique simple pour le spectateur. Or dans cette étape de travail on doit être dans l’efficacité dramatique et travailler la gestion du trajet de l’émotion dans le spectacle.

Les spectateurs doivent d’abord comprendre ce qui se passe pour ensuite être happés par.

On a voulu faire du poétique mais en fait il faut se recentrer sur l’essentiel. Annoncer au maximum dans le texte les scènes, ce qui se passe, qui sont les personnages, où ils sont, et que les spectateurs puissent se laisser entrainer tranquillement, plutôt que d’avoir un rapport uniquement impressionniste.

Au 104 ce qui avait marché dans notre présentation, c’est qu’on s’était recentrés sur l’histoire familiale.

Dans la scène d’exposition : exposer les enjeux, principaux, sans trop d’affect,  un peu longue mais on laisse le temps. Très concret, très proche de notre réalité. C’est nous et on s’adresse aux spectateurs. Avant de mettre un 4e mur on commence dans ce rapport et petit à petit on le fait rentrer dans la fiction. Très normal. Bryan n’est pas un psychopathe, Karine n’est pas rigolote, on  parle nous comme on est, et petit à petit on fait rentrer le spectateur dans ces codes là. Citer l’enfant pour qu’on comprenne bien bien qu’ils ont eu un enfant. Ensuite on peut faire les sauts dans le temps. Karine est déjà présente, c’est un personnage important, ils cherchent tous les deux. Sauts à faire dans le passé plus tard. On va pas forcément revenir au présent mais l’idée de départ c’est ça. Bord plateau, hyper simple, on sait pas trop si elle lit le texte à Bryan ou aux spectateurs, et on s’en amuse.